Je suis malade : la genèse de l'écriture
J'écris depuis le lycée mais je n'ai vraiment commencé à remplir des pages et des pages que l'année dernière, en congé maladie...
Z'inquiétez pas, je ferai court !
Mais je devais m'expliquer un chouïa.
En octobre 2012, on m'a diagnostiquée une endométriose (maladie chronique exclusivement pour nous, les femmes !) puis, dès janvier, j'ai déclaré un syndrôme de Gougerot Sjogrën ainsi qu'une Polyarthrite (maladies auto-immunes rhumatismales).
Dès lors, clouée au lit ou au canapé (selon l'état + ou - dépressif) la moitié du temps : impossible de travailler, attente d'un poste adapté. Pas le courage de rester devant l'ordi et de pousser plus loin la réflexion...
Alors, j'ai rattrapé mon retard en lectures, les douleurs nocturnes aidant : Jussi Adler Olsen, Karin Giebel, Pierre Lemaitre, Jacques Expert et même Christine Angot !
La journée, je me languissais devant des séries TV : Big Bang Theory, Walking dead et... Pretty Little Liars !!! Bon là, je me suis dit : "Réveille-toi ma vieille ! Sois plus créative bon sang !"
En bref, j'avais besoin d'écrire.
Et pas d'écrire sur moi. J'ai déjà fait mon introspection depuis des années, c'est bon !
Non, j'avais besoin de raconter des histoires, d'inventer, de créer...
J'y trouve quand même un bienfait cathartique, évidemment. Je fais souffrir mes personnages et ça me défoule !
Mais j'y trouve surtout du plaisir, un apaisement certain, un accomplissement.